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Il n'y a aucun produit dans votre panier De plus en plus de particuliers, jardiniers ou non, décident de mettre en place un système de récupération de l’eau de pluie. Peut-être alors cela vous a-t-il effleuré l’esprit. Vous désirez savoir comment faire pour récupérer l’eau de pluie de manière efficace ? Est-ce vraiment rentable ? A quoi cela sert ? Y a-t-il des règles spécifiques à respecter ? Nous répondons à vos questions.
Quel intérêt de récupérer l’eau de pluie ?
L’eau est une ressource précieuse. En effet, sans eau, il n’y a pas de vie. Il nous faut donc de l’eau pour vivre, pour faire vivre les animaux, les végétaux… Dans nos sociétés modernes où l’eau est accessible en permanence, on s’en sert bien évidemment pour boire, pour arroser nos légumes et autres cultures, cuisiner, se laver, faire la lessive, mais aussi nettoyer sa voiture, tirer la chasse des toilettes… Au niveau industriel, de très nombreuses usines en utilisent des milliers de litres quotidiennement pour nettoyer ou rafraîchir leurs machines et mécanismes. Au total, ce sont plus de 10 millions de mètres cubes consommés quotidiennement en France, dont plus de la moitié dans l’agriculture. Mais avec l’augmentation des besoins et le réchauffement climatique, l’eau tend à devenir une ressource de plus en plus rare. Plutôt que de continuer à consommer comme nous le faisons, nous pouvons d’ores et déjà changer nos habitudes pour faire une différence. Eviter de gaspiller bien sûr, mais aussi profiter de l’eau pluviale, car nombreuses sont les tâches qui ne nécessitent pas d’eau potable. Récupérer de l’eau de pluie permet donc de pouvoir utiliser de l’eau sans ouvrir le robinet, ce qui fait économiser de l’argent, tout en évitant d’épuiser les réserves d’eau potable.
Comment récupérer de l’eau de pluie ?
En fait, en laissant un simple seau dehors, vous pouvez déjà récupérer les eaux de pluie ! Et cela peut suffire selon ce que vous souhaitez en faire. Mais généralement, lorsqu’on parle de récupérer l’eau de pluie, on parle d’un système un peu plus élaboré constitué d’un ou plusieurs gros récipients et de circuits de gouttières amenant l’eau dans ce ou ces récipients. L’eau de pluie coule sur le toit de la maison puis arrive dans les gouttières et est déviée dans les cuves.
Récupération d’eau de pluie : la réglementation
Tout particulier a le droit de récupérer l’eau de pluie sur son terrain en installant lui-même ou en faisant installer son système de collecte. Il n’y a pas de démarche particulière à faire pour cela. En revanche, si l'installation de votre cuve nécessite des travaux importants, il est possible qu’il faille demander une autorisation préalable ou un permis. En revanche, si vous souhaitez distribuer les eaux pluviales à l’intérieur du logement, et donc raccorder votre système au réseau collectif, une déclaration est à effectuer auprès de la mairie. L’eau de pluie ne peut pas être distribuée à l’intérieur de la maison dans des pièces desservies par le réseau d’eau potable (sauf garages, caves…). Chaque robinet de votre installation parallèle devra porter une mention « eau non potable » et être verrouillé en dehors des moments d’utilisation, et chaque arrivée d’eau de pluie devra également être signalée comme non potable, même sans robinet à proprement parler (comme les toilettes par exemple).
Toutefois, l’eau collectée ne doit pas être utilisée pour tout et n’importe quoi. Les seuls usages à l’intérieur de la maison autorisés par la loi sont le lavage des sols, le remplissage des toilettes, ainsi que le lavage du linge si l’eau passe par un dispositif de traitement pour la désinfecter. Pour les usages extérieurs, il n’y a pas de restrictions particulières. Vous pouvez donc vous en servir autant que vous voulez pour arroser votre potager, vos fleurs, nettoyer votre terrasse, nettoyer une bâche de serre, votre portail, votre voiture… Et bien sûr, il est interdit de la consommer. Votre installation intérieure peut faire l’objet d’un contrôle afin de vérifier l’absence d’anomalie qui pourrait nuire au réseau public.
Peut-on boire l’eau de pluie ?
L’eau récupérée via les toitures n’est pas considérée comme potable. En effet, elle ne provient pas des centres de traitement de l’eau, et en passant sur le toit elle se contamine potentiellement avec des métaux, de l’amiante, et contient de nombreuses bactéries. La consommer, directement ou en cuisinant avec, ou même s’en servir pour faire la vaisselle, peut vous exposer à des maladies plus ou moins graves.
L’eau de pluie est-elle adaptée pour l’arrosage ?
L’eau de pluie tombe déjà naturellement sur le sol et donc sur toutes les cultures extérieures. Elle représente par conséquent une partie plus ou moins importante de l’irrigation des cultures. Et l’eau pluviale a une composition différente de l’eau du robinet. Contrairement à celle-ci, l’eau de pluie n’étant pas traitée, elle ne contient pas de chlore. Or, le chlore est utilisé pour éliminer les micro-organismes nocifs. Mais s’il élimine les micro-organismes néfastes, il élimine également tous les autres, y compris tous ceux utiles pour nourrir les végétaux. L’eau de pluie ne contient pas non plus de calcaire, et son pH est un peu acide. Il est donc largement préférable d’employer l’eau de pluie pour l’arrosage au jardin. Suivant les plantes, arbres, arbustes, légumes que vous cultivez, les besoins ne sont pas les mêmes, mais ils préfèreront tous cette option à l’eau du robinet.
Récupérer de l’eau de pluie concrètement
Pour commencer, il vous faut choisir votre récupérateur d’eau. Pour cela, il faut réfléchir à vos besoins, qui seront proportionnels à la taille de votre potager si vous souhaitez vous servir de l’eau pour l’irriguer. Bien sûr, vos besoins seront plus importants si vous prévoyez également d’utiliser l’eau de pluie pour d’autres emplois, notamment le nettoyage régulier de votre véhicule, ou l’alimentation en eau des toilettes. Une fois que vous avez une idée de la contenance qu’il vous faut, vous pourrez décider d’acquérir un récupérateur d’eau de pluie de 200, 300, 500, 1 000 ou même 10 000 litres ! Pour les plus gros modèles, il s’agit généralement de cuves qui s’enterrent, pour un gain de place et éviter un désagrément esthétique. Au niveau du choix des couleurs, le noir, le gris, le blanc, le beige, sont les couleurs les plus répandues, parce qu’elles se fondent avec les couleurs extérieures. Il en existe des cubiques, des verticaux, des horizontaux, d’autres avec des formes particulières comme de gros rochers ou des jarres, et la plupart sont en plastique. Il est tout à fait possible d’utiliser de simples conteneurs de jardin.
Une fois que vous avez votre matériel, l’installation est plutôt rapide, à moins que ce ne soit une cuve enterrée bien sûr. Il faudra placer votre collecteur d’eau le plus près possible d’une descente de gouttière. Celle-ci pourra arriver directement dans le récipient, mais la plupart des récupérateurs d’eau de pluie sont fournis avec un système permettant de les raccorder sur la gouttière tout en filtrant les impuretés et en refoulant le trop plein lorsque la cuve est pleine. Un récupérateur d’eau peut aussi être placé près d’une serre de jardin, grâce à notre système de récupérateur d'eau de pluie pour serre. Le sol devra être aplani et stabilisé avant d’y installer votre cuve, et celle-ci sera de préférence fixée à un mur si elle est verticale. Une pompe peut être utilisée pour amener l’eau jusqu’à la maison ou jusqu’au jardin.
Récupérateurs d'eau de pluie adaptés à votre serre de jardin
Est-ce qu’un système de récupération d’eau coûte cher ?
Il faudra dans tous les cas un minimum d’investissement, mais en fonction de votre budget et de vos objectifs, celui-ci peut varier énormément. En effet, une cuve de récupération d’eau de 200 ou 300 litres avec tout le nécessaire de raccordement peut facilement se trouver à moins d’une centaine d’euros. Une cuve enterrée de plus de 5 000 litres coûtera quant à elle plusieurs milliers d’euros (cela peut aller de 2 000 euros à plus de 10 000 euros), sans compter le prix des travaux de terrassement, ainsi que celui de l’installation si vous faites intervenir un professionnel pour le raccordement de votre matériel.
Vous savez désormais qu’il est possible d’installer un récupérateur d’eau chez vous, que ce soit pour un usage occasionnel au jardin ou pour alimenter votre logement quotidiennement. Vous pourrez opter pour un modèle de quelques centaines de litres à plus de 5 000, hors sol ou enterré, avec ou sans pompe… Ainsi vous économiserez sur votre facture tout en faisant un geste pour l’environnement !