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Il n'y a aucun produit dans votre panier Pour planter deux ou trois plants sur votre balcon ou une trentaine de pieds dans votre grand potager, il faudra de toute façon respecter certaines consignes. Quand planter les tomates ? Où ? Comment s’y prendre ? Il vaut mieux connaître quelques bases pour être sûr d’avoir une belle récolte.
Culture des tomates : semis ou plants ?
Vous jardinez depuis des années, des dizaines de variétés de légumes, mais la tomate reste pour vous un incontournable ? Ou vous débutez dans le potager, et vous avez choisi, entre autres, ce légume-fruit facile à cultiver que tout le monde adore ? Dans un cas comme dans l’autre, même si la culture de la tomate est une des plus simples, il ne faut pas faire n’importe quoi. Comme pour la plupart des cultures, vous pourrez débuter avec des semis ou avec des plants, donc acheter des graines à mettre en terre, ou vous procurer des pots contenant déjà les pousses que des horticulteurs ou des enseignes de jardinage auront fait germer à votre place. Tout dépend de la période à laquelle vous comptez démarrer le processus, du matériel et de la place dont vous disposez (serre de jardin, abri…). Il faut savoir que chaque légume a une période bien définie de semis et de plantation, qui peut être relativement différente selon la variété. Certaines variétés d’épinards par exemple peuvent se semer au printemps et d’autres en hiver. Par conséquent, si vous vous lancez au moment de la plantation des tomates, il est évident qu’il est préférable de choisir les plants plutôt que les semis. Vous pouvez toutefois opter pour le semis direct en terre, mais bien sûr les fruits arriveront plus tardivement que si vous plantez des pieds de tomates qui ont déjà bien poussé. Pour l’option des semis, ceux-ci peuvent s’effectuer en intérieur dans un coin de la maison ou de la véranda, ou sous une serre tunnel si la température y est particulièrement douce. Il faut compter environ deux mois entre les semis et les plantations.
Quand planter les tomates ?
Qu’il s’agisse de vos plants de tomates ou de plants achetés chez l’horticulteur, il vous faut ensuite les mettre en pleine terre (ou en pot, c’est possible aussi !), mais pas n’importe quand. La tomate est un légume qui craint le gel. Autrement dit, si vous la placez à l’extérieur et que les températures descendent en-dessous de zéro degré, il y a une forte probabilité pour qu’elle n’y survive pas. Ce serait dommage de les avoir achetés pour rien, ou d’en avoir pris soin pendant des semaines pour qu’ils terminent si tristement… Par conséquent, les conseils de jardinage les plus fréquemment prodigués recommandent d’attendre les Saints de Glace pour planter des plants de tomates au jardin. On appelle les Saints de Glace une période spécifique de l’année pendant laquelle, même si le temps s’est adouci, il est possible qu’il se mette ou se remette à geler la nuit. Cette période correspond à la mi-mai. Beaucoup de jardiniers ne plantent pas leurs jeunes plants en extérieur avant cette date. Sous serre, vous pourrez gagner quelques degrés et donc planter à partir de mars ou avril. La tomate nécessite à peu près six à huit semaines entre le semis et la plantation, pour se développer convenablement et que les plants soient assez forts pour le transfert. Ce délai ni trop court ni trop long permet également d’éviter que les plants ne se trouvent à l’étroit dans leur godet. Par conséquent, si vous souhaitez vous aussi planter vos pieds de tomates après les Saints de Glace, il faudra dans l’idéal effectuer vos semis fin mars, début avril. En tous les cas, comptez environ un mois et demi entre le moment où vous comptez planter, et la date à laquelle faire vos semis de tomates. Il est préférable d’attendre que vos plants soient assez hauts, plus d’une vingtaine de centimètres. Rien ne vous empêche bien sûr de les planter plus tard. Si vous arrivez dans la période de plantation, mais que de la pluie est prévue pour plusieurs jours, il est judicieux d’attendre quelques jours afin d’éviter les risques de mildiou sur vos plants de tomates. En effet, cette maladie très fréquente se développe quand feuilles, tiges ou fruits sont exposés à l’humidité.
Comment planter les tomates pour éviter le mildiou ?
Vous savez probablement que l’humidité favorise le développement de maladies, le mildiou étant la plus connue, mais pas la seule ! C’est en effet la plus fréquemment rencontrée dans les potagers, du jardinier amateur au professionnel, car elle touche de nombreux légumes, de la vigne au poivron en passant par le concombre et les courges, et même les plantes d’ornement ! Le mildiou est une maladie dite « cryptogamique », car provoquée par des microorganismes qui se rapprochent des champignons. Il est assez facile de reconnaître le mildiou : les feuilles présentent des taches jaunâtres, voire marron, et un espèce de velours blanc couvre leur partie inférieure, puis elles se flétrissent et pourrissent, et les fruits subissent ensuite le même sort. Étant donné que le mildiou se développe en présence d’humidité, d’autant plus lorsque celle-ci s’associe à la chaleur, les pluies et les arrosages vont représenter les risques principaux. L’idéal est évidemment de pouvoir placer vos plants de tomate en terre sous une serre ou un abri potager. Dans ce cas, la pluie ne mouillera pas le feuillage. Il faudra cependant veiller à aérer fréquemment, car une condensation importante pourra être tout aussi fatale. Si vous ne pouvez ou ne voulez pas les placer sous serre, vos pieds de tomates cerises, tomates cœur de bœuf ou toute autre variété devront être suffisamment espacée afin que les gouttelettes de pluie sèchent plus rapidement. Une distance de 50 à 80 centimètres est recommandée. L’arrosage devra se faire au pied du plant, toujours pour éviter d’asperger les feuilles.
Où planter vos pieds ?
Vous avez un grand potager avec beaucoup de place et plusieurs emplacements disponibles pour y planter vos tomates, et vous vous questionnez sur le meilleur endroit ? La tomate est un légume du soleil, elle aime la chaleur et la lumière. Vous pourrez par conséquent la placer en plein soleil, si possible protégée du vent. La tomate est un légume facile à cultiver et elle se plaira aussi bien dans le jardin que sur un balcon. Le manque de place n’est donc pas un prétexte pour refuser de se lancer ! Si vous avez déjà cultivé des tomates l’année précédente, il est plus prudent de les planter dans un autre emplacement. Enfin, si votre potager est déjà bien garni, elles apprécieront la compagnie des concombres, des poivrons ou encore du persil et du basilic, mais beaucoup moins celle des pommes de terre ou des choux.
Les tomates et la lune : quand semer et planter ?
Si vous êtes de ceux qui suivent le calendrier lunaire, ou qui souhaitent le suivre à l’avenir, sachez qu’il est préférable de semer les tomates et autres légumes fruits en lune ascendante, ou lune montante, ou encore lune croissante, c'est-à-dire entre la nouvelle lune et la pleine lune. C’est encore mieux si c’est juste avant la pleine lune. À l’inverse, il faudra planter les tomates quand la lune redescend, en lune descendante donc, ou lune décroissante, ce qui correspond à la période allant de la pleine lune à la nouvelle lune. Si l’influence de la lune est utilisée depuis très longtemps en matière de jardinage, on ne doit pas se fier aveuglement au calendrier lunaire sans prendre en compte le reste. En effet, les conditions météorologiques sont tout aussi importantes, si ce n’est davantage. Il vaut mieux semer lorsque le temps est favorable même si la lune n’est pas avec vous, plutôt que l’inverse. L’idéal étant bien sûr de pouvoir combiner les deux paramètres.
Planter ses tomates en terre : quelle technique ?
Le moment (enfin) venu, vous n’aurez plus qu’à creuser les trous, assez espacés comme nous l’avons vu précédemment, et y déposer vos plants. Avec quelques astuces : la première, mélanger du compost à la terre que vous avez retirée, et en déposer au fond du trou de plantation. Le second conseil est d’enterrer les plants assez profondément afin que les premières feuilles se trouvent juste au niveau du sol. Ainsi, de petites racines supplémentaires vont se développer sur la partie de tige enfouie dans le sol, ce qui rendra les plants plus forts et augmentera leur capacité à puiser leur nourriture dans la terre. Après avoir refermé le trou avec le mélange, tassez et arrosez pour bien lier la terre. Troisième conseil : déposer du compost autour du pied en surface, ceci afin que la couleur sombre attire la chaleur. Enfin, quatrième point ; pensez à protéger vos plants des attaques de limaces en répandant de la cendre, du café, des coquilles d’œuf ou encore des feuilles de fougères autour de ceux-ci. Les tuteurs sont à installer si possible dès la plantation, pour éviter d’abîmer les racines par la suite.
Comment arroser ses plants ?
Ça y est, vous avez mis vos pieds de tomates en terre, il va maintenant falloir vous en occuper. Eh oui, il ne suffit pas de les regarder pousser ! Outre la surveillance concernant le mildiou comme nous l’avons vu plus haut, et les autres maladies, vos plants auront besoin d’être arrosés. Mais comment procéder ? À quelle fréquence ? La tomate n’est pas très gourmande en eau. Dans les régions pluvieuses, vous ne devriez même pas avoir besoin de les arroser, sauf bien sûr si elles sont sous serre. Ailleurs, un arrosage tous les trois ou quatre jours est suffisant, à moins qu’il ne fasse vraiment très chaud. La période la plus exigeante en matière d’arrosage est celle de la formation des fruits. Si vous disposez d’un récupérateur d’eau de pluie, c’est la meilleure eau d’arrosage pour vos légumes, quels qu’ils soient. Vous pouvez procéder avec un tuyau ou un arrosoir, tant que vous ne mouillez que la terre. Si vous comptez installer un système automatique, l’arrosage goutte-à-goutte est tout à fait indiqué, car l’eau dans ce système s’écoule lentement et longuement dans la terre, irriguant les racines en profondeur. Enfin, en ce qui concerne le moment le plus propice, c’est au lever ou au coucher du soleil que cela sera le plus pertinent : il fait jour, mais les températures sont moins élevées que le reste de la journée, l’évaporation au pied de vos tomates sera donc moindre. Il est également important de garder le même rythme d’arrosage, car les plants vont s’habituer à la fréquence. De manière générale, les grosses variétés comme les tomates cœur de bœuf exigent davantage d’eau que les variétés plus petites.
Vous pouvez aussi lire notre article complet sur l’arrosage des tomates.
Vous l’aurez compris, la plantation des tomates n’a rien de sorcier. Si vous veillez à attendre les dernières gelées et que vous offrez un maximum de soleil et assez d’eau à vos plants tout en leur laissant l’espace nécessaire pour s’aérer, vous devriez obtenir de belles récoltes le moment venu.
