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Il n'y a aucun produit dans votre panier Très à la mode actuellement, la permaculture ne date pourtant pas d’aujourd’hui. Mais savez-vous en quoi cela consiste exactement ? D’où vient ce terme et qu’est-ce qu’il signifie ? Quelles sont les techniques qui relèvent de la permaculture, et peut-elle être utilisée partout et par tout le monde, notamment dans une serre ? C’est ce que nous allons tenter de vous expliquer.
La permaculture, c’est quoi ?
Le terme en lui-même et le concept ont été créés par deux Australiens il y a une cinquantaine d’années. Autant dire que ce n’est pas très récent. Bill Molisson et David Holmgren ont imaginé un système de culture inspiré des écosystèmes naturels, qui puisse fonctionner en permanence. D’où le mot « permaculture », « culture » faisant plus précisément référence à l’agriculture, et « perma » signifiant permanent. Si le « concept » ne date déjà pas d’hier, les techniques auxquelles il fait appel n’ont pas été inventées au XXème siècle et datent pour la plupart d’entre elles de plusieurs centaines voir milliers d’années ! A vrai dire, même à l’époque, elles n’ont pas été inventées du tout puisqu’elles reproduisaient simplement ce que fait la nature. Les jardiniers, autant professionnels que particuliers, qui s’y sont mis récemment, n’ont pas trouvé là une nouvelle méthode de culture mais ont plutôt renoué avec une méthode ancestrale basée sur le bon sens. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : prendre en compte l’écosystème et la biodiversité locale du terroir et du terrain pour cultiver de façon responsable et le plus naturellement possible.
Dans une forêt par exemple, les arbres poussent et grandissent grâce au soleil et à l’eau de pluie. Ils font de l’ombre qui permet à d’autres plantes de se développer. L’humidité est telle qu’elle permet la croissance de ces végétaux, de la mousse et de champignons, servant de nourriture à des animaux. Et tous ces éléments se décomposant grâce aux micro-organismes du sol, se transforment en nourriture dans la terre et alimentent à leur tour le cycle de la vie. C’est un écosystème parmi tant d’autres présents dans la nature, chacun a son propre fonctionnement avec un climat, une faune et une flore différents mais toujours dans l’harmonie sur le long terme.
Mais en ce qui concerne nos sociétés industrialisées, des années d’agriculture intensive, souvent en monoculture, et d’utilisation de produits chimiques, ont transformé nos façons de penser le jardin et le potager. La permaculture remet la terre et la nature au centre de la démarche.
Quelques idées reçues sur le concept de permaculture
Pas facile de définir un concept qui explique simplement en quelques mots la permaculture. Bien souvent on associe la permaculture à certaines idées, qui n’ont en fait pas grand chose à voir.
La permaculture ne s’arrête pas au jardin et au potager
Il est assez fréquent de penser que la permaculture est simplement une méthode de jardinage. Bien sûr on peut créer un jardin ou un potager en permaculture, et c’est d’ailleurs là que le concept trouvera le plus d’applications, mais il recouvre des domaines bien plus larges. Les notions d’autonomie, de respect de la vie sous toutes ses formes, d’harmonie avec la nature, de durabilité, et de résilience sont des points importants qui font de la permaculture un concept global pouvant être appliqué par exemple à l’habitat, à l’enseignement ou à la santé.
La permaculture n’est pas une technique miracle que l’on peut appliquer partout
Le concept en lui-même peut s’appliquer dans chaque jardin. Mais il est illusoire de penser que « faire de la permaculture » consiste juste à appliquer un ensemble de techniques toutes prêtes. Pour aborder l’agriculture en permaculture, il faut avant tout connaître le contexte. Rappelons que le concept consiste à partir de l’écosystème et de la biodiversité qu’il y a sur place pour en tirer profit tout en les respectant. Même si en France nous avons un climat tempéré, les conditions de vie et donc de culture ne sont pas les mêmes au bord de l’océan Atlantique, au milieu des volcans d’Auvergne ou en pleine région parisienne. Chaque écosystème est la somme d’écosystèmes naturels plus petits. Ainsi votre jardin en permaculture aura son propre écosystème, différent de celui du voisin. Certaines techniques applicables chez votre voisin ne le seront peut-être pas chez vous, car votre sol est différent, les fruits et légumes cultivés ne sont pas les mêmes… Il ne faudra donc pas vous décourager si un outil de permaculture ne fonctionne pas dans votre cas. Cela voudra simplement dire qu’il n’est pas adapté !
La permaculture n’est pas un terme à la mode pour désigner un jardin de bobos
On ne peut pas nier que la permaculture fait de plus en plus parler d’elle, et cela sûrement grâce à Internet, aux réseaux sociaux, et à l’intérêt grandissant des populations pour l’alimentation saine et autonome. Mais ce n’est pas parce que vous n’en entendiez pas parler jusque-là que le concept n’existait pas. Comme nous l’avons évoqué plus haut, toutes les techniques utilisées en permaculture au jardin se fondent sur des principes ancestraux qui seront toujours applicables les siècles prochains.
La permaculture n’est pas réservée à des experts
Quand on commence à s’intéresser au sujet, il y a beaucoup d’informations à intégrer. Il faut connaître la nature de son sol, les insectes qui vivent sur place, prendre en compte le relief, réfléchir à l’économie d’eau et d’énergie, tenir compte des associations de culture, penser en termes de design… Mais il n’est pas forcément nécessaire de posséder un bac +8 en agroécologie pour s’y mettre. Pas besoin de créer une forêt jardin sur votre terrain dès la première année ! On peut commencer par appliquer quelques techniques simples, comme le bouturage, le paillage…
Quels sont les grands principes de la permaculture ?
Le concept de permaculture est donc plus qu’un mode de jardinage. C’est une véritable philosophie. On ne peut pas par exemple appliquer tous les conseils de permaculture au jardin et polluer la nature lorsqu’on sort de celui-ci. La démarche repose sur trois idées principales qui sont le respect de la terre, le respect des êtres vivants, et la redistribution équitable des ressources. De ces grandes idées découlent de nombreux principes généraux, notamment optimiser l’espace disponible, utiliser l’eau et l’énergie de manière raisonnée, favoriser au maximum la vie du sol, attirer la biodiversité, diversifier et associer les cultures, limiter les déchets, choisir des variétés locales, anciennes, ne pas employer de produits chimiques, couvrir le sol, intervenir au minimum pour préserver l’équilibre naturel des processus… et avant de pouvoir appliquer ces principes, il doit y avoir une phase d’observation qui peut être plus ou moins longue, et qui va permettre d’apprendre à connaître les spécificités de son jardin, pour mieux le comprendre et pouvoir agir avec la nature et non contre elle.
Quel est le but de la permaculture ?
A ce stade vous devriez avoir une idée un peu plus précise de ce qu’est la permaculture. Mais peut-être n’en voyez-vous toujours pas l’intérêt… Pourquoi faire de la permaculture ? Pour la plupart des gens, le fait de pouvoir gagner de la place, utiliser peu de ressources, limiter son impact sur l’environnement, sont déjà des bons prétextes. Si cela ne vous suffit pas, sachez que la permaculture, une fois bien mise en place, va permettre d’augmenter votre productivité en limitant vos efforts. Vous obtiendrez davantage de récoltes de fruits, légumes, herbes aromatiques, en travaillant moins, puisque vous aurez optimisé et automatisé la plupart des processus, en harmonie avec le cycle naturel des choses.
Peut-on aménager une serre de jardin en permaculture ?
Dans le domaine agricole comme dans les autres, la permaculture propose tout un tas de procédés pour recréer ce qui se passe dans la nature. Si dans les écosystèmes naturels, aucune espèce végétale n’est naturellement fermée dans un abri, cette protection peut être mise à profit dans un potager en permaculture. Si la permaculture doit s’adapter au contexte particulier qui existe chez vous, elle peut toutefois être appliquée partout, notamment pour une culture en serre. Peu importe qu’il s’agisse d’une serre en verre trempé ou d’une serre tunnel. Certaines des actions à mettre en place en permaculture peuvent tout à fait être intégrées à l’intérieur d’une serre.
Comment installer une serre en permaculture ?
Pour installer votre serre jardinière pour permaculture, rien de plus simple. Elle s’installe comme une serre standard. Et pour cause, une serre pour permaculture, cela n’existe pas. Ce n’est pas le modèle de serre qui va déterminer que c’est une serre en permaculture, mais la façon de cultiver. Une serre de jardin tunnel, igloo, carrée, rectangle, petite ou à l’inverse très grande, avec bâches polyéthylène ou PVC, ou parois polycarbonate ou verre trempé, tous ces paramètres n’ont pas d’importance. Si vous commandez une serre tunnel SERRES TONNEAU, vous recevrez tous les éléments nécessaires à son installation, accompagnés d’une notice claire et détaillée qui vous permettra de la construire aisément. Et ensuite, vous installez vos plants comme vous le souhaitez, afin d’appliquer dans n’importe quelle serre les principes de permaculture.
Comment appliquer les principes de la permaculture en serre ?
Si le concept de permaculture vous intéresse et que vous souhaitez l’appliquer dans votre serre de jardin, ou si vous jardinez déjà selon ce principe mais que vous hésitiez à acquérir une serre, c’est donc tout à fait possible. Vous vous demandiez comment organiser les plantations dans une serre en permaculture ? Demandez-vous alors comment optimiser l’espace de la serre, puisque c’est un des principes de la permaculture. A l’intérieur d’une serre de jardin, il est possible d’installer des étagères, des tablettes, ce qui facilite la culture à étages. Comme en extérieur, les cultures hautes pourront être voisines des plus basses pour leur faire de l’ombre. Vous pouvez même suspendre des pots à la structure du toit, voire même des plantes grimpantes directement.
Ensuite, la permaculture peut être utilisée pour gérer les mauvaises herbes. Certaines de ces "mauvaises herbes", qui font partie des herbes aromatiques poussant très facilement, pourront même être consommées. Grâce à cela, vous désherberez tout en utilisant ces "mauvaises herbes". Si vous optez pour une serre pour votre permaculture, vous pourrez créer des plates bandes naturelles qui aideront à empêcher les véritables mauvaises herbes (celles impropres à la consommation) de se propager.
Pour réguler la température d’une serre en permaculture, on favorisera plutôt l’emploi de masse thermique que d’appareils de chauffage électriques ou à gaz, pétrole… Car rappelons-le, aménager une serre en permaculture, c’est aussi limiter le gaspillage d’énergie. On se tournera donc plutôt vers l’utilisation d’une serre bioclimatique, parfaitement adaptée à la permaculture.
Cultiver des légumes en serre peut même être un moyen supplémentaire de récupérer de l’eau de pluie, car nous avons inventé un kit de récupération qui s’adapte à la fois sur nos serres mais aussi sur celles provenant d’autres fabricants.
Autre action importante en permaculture, qui peut être mise en place aussi bien dans une serre de jardin qu’à l’air libre : le paillage. Il est en effet presque toujours pertinent de couvrir le sol pour le protéger, en privilégiant en permaculture l’utilisation de matériaux naturels qui vont, en se décomposant, nourrir le sol.
Faire et utiliser du compost permet de valoriser les déchets. Ainsi vous pouvez y mettre les restes de légumes ou plantes de la serre, comme ceux de l’extérieur et comme vos déchets de cuisine, et vous en servir par la suite pour booster la croissance des végétaux suivants.
Que cultiver dans une serre en permaculture ?
Les tomates, et les autres légumes du soleil tels que les courgettes, les aubergines, les poivrons… apprécient la chaleur et seront des bons choix à cultiver en serre. Ils seront donc naturellement adaptés à une serre en permaculture. Mais l’aménagement de votre serre de jardin doit aussi intégrer des plantes compagnes, qui joueront un rôle dans la croissance de leurs voisines. Semer du basilic au pied de vos tomates permettra à la fois de gagner de la place et de repousser les mouches, tout en faisant pousser de quoi aromatiser vos sauces ! Les œillets d’Inde quant à eux feront fuir de nombreux parasites, tout en attirant les abeilles et autres insectes auxiliaires. Pour cultiver en permaculture en serre comme en dehors, l’important est de faire cohabiter un grand nombre d’espèces, autant légumes que fruits, herbes, ou fleurs. Alors, plantez (ou semez) ce qui vous fait plaisir !
La permaculture n’est pas qu’une méthode de jardinage, mais plutôt une philosophie de vie qui touche à tous les domaines et s’applique au quotidien. Mais en ce qui concerne le jardin particulièrement, il existe un grand nombre de techniques à adapter à votre situation. Il est notamment tout à fait possible de cultiver en permaculture dans une serre si vous en possédez une, ou même d’en acquérir une exprès. Il suffit pour cela d’appliquer quelques conseils simples, et comme toujours en permaculture, d’être attentif à son potager.
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